2011-18 | En 2011, une visite de l’atelier du peintre flamand, Octave Landuyt, agit sur le peintre comme un véritable choc visuel et intellectuel. Il est saisi d’admiration devant cette maîtrise technique au service du détail, de la perfection et du beau. Il en découle une reprise active de la peinture à l’huile, motivée par la volonté de traduire ses chemins de pensées pour révéler l’articulation du monde. Dans cet objectif, il suivra pendant quatre ans une douzaine de formations dispensées par le maître restaurateur François Perego. Il abordera, entre autres, la couleur, la fabrication des pigments, les recettes des techniques picturales anciennes, etc., avant de l’assister lors de la formation sur la cuisson des huiles et des vernis.

2018 | Il s’intéresse à la gestuelle de la calligraphie japonaise et, parallèlement, il trouve un papier lisse qu’il juge idéal pour un travail à l’acrylique. Olivier Lambinet entreprend alors un apprentissage de cette technique de l’instantanéité ; cette expression corporelle mobilisant le corps depuis la main dans la création d’une forme. Il s’ensuit une production dense d’improvisations autour de la figure humaine. Le peintre acquiert ainsi souplesse et fluidité du geste qu’il met au service de sa recherche picturale à l’huile.

2021 | Donner de l’envergure à sa peinture s’impose à lui comme une nécessité. Il a à l’esprit une œuvre majeure réalisée en 2015, un dessin de quatre mètres carrés. Le peintre se souvient des possibilités expressive,technique et d’agencement que lui a offertes ce format. Dès lors, il seconsacre à la production de grands panneaux à l’huile sur bois, pour lesquels il s’applique à concevoir avec minutie la composition et les détails. Le plasticien réalise une peinture de l’esprit, enrichie d’une maîtrise du geste.